vendredi 31 octobre 2014

L’Ile de la Réunion – la mer (partie 1)


Cette petite ile française située dans l’Océan Indien ne fait que 2.500 km². On en fait vite le tour me direz-vous ? Et pourtant, elle recèle tellement de richesses que deux articles seront bien utiles pour vous en parler.

Où se situe-t-elle exactement ?

Entre Madagascar et l’Ile Maurice, dans l’Océan Indien, à environ 10.000 km de Paris, c’est un bout de France sous les tropiques. Il faut compter environ 11h de vol pour s’y rendre, avec les compagnies aériennes suivantes: Air France, XL Airways, Air Austral, Air Caraïbes ou Corsairfly. Comptez en moyenne 700€ pour l’aller-retour au départ de Paris. Etant donné qu’il s’agit de la France, pas besoin de passeport pour les Belges, la carte d’identité est suffisante et aucune vaccination n’est exigée. A titre informatif : la monnaie est l’euro.

L’ile bénéficie d’un climat tropical, vous pouvez donc vous y rendre toute l’année. Cependant, il faut savoir qu’en fonction de votre intérêt, certaines saisons sont à privilégier: éviter la saison de fortes pluies si vous souhaitez y faire des randonnées, les chemins risquent de ne pas être praticables. De décembre à avril, le temps est chaud, c’est l’équivalent de l’été là-bas, même si les saisons sont beaucoup moins marquées qu’en Belgique. Cependant, des risques de cyclones sont possibles. Pour ma part, je m’y suis rendue en avril et mai, c’est le début de ce qu’ils appellent leur hiver. Nous avons eu en moyenne entre 25 et 30°, températures très agréables et peu de pluie, un vrai bonheur pour toutes sortes d’activités, du farniente à la plage, en passant par la plongée sous-marine, un vol en ULM ou des randonnées en forêt !

Ce que je peux vous conseiller, c’est de louer une voiture (à l’avance) pour vos déplacements. Il y a les bus jaunes, mais être tributaire des transports en commun ne facilite pas toujours les déplacements. Nous étions passés via Lou Maheva, près de Saint-Gilles.

Vous êtes plutôt plage/farniente ou plage/activités nautiques ?

Selon vos gouts, l’ile possède différentes plages tout le long de sa côte ouest, de sable blanc ou de sable noir. A Saint-Gilles se trouve la plage des Roches Noires et dans les environs, la plage de Boucan-Canot (sable blanc) pour se baigner ou faire du surf. A l’Ermitage vous trouverez le lagon, superbe endroit très calme et excellent spot pour y faire du masque-tuba. A Trois-Bassins, plage plus familiale, idéale pour pique-niquer. Petite info : elle se situe juste à coté d’une plage naturiste. Et pour finir, la plage de l’Etang-Salé (sable noir, attention ça brûle les pieds), que j’affectionne beaucoup, où les vagues sont relativement fortes donc parfaites pour le surf, mais convient également à la baignade.

A l’Ermitage, il est possible de trouver en bord de plage des guides expérimentés qui vous feront découvrir gratuitement la richesse et la fragilité du récif corallien via le sentier sous-marin. N’oubliez pas de prévoir vos palmes, masque et tuba. Le parcours dure 1h environ, et il faut s’inscrire à l’avance. Très ludique et pro-écologique.

Je suis une passionnée des tortues. C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai visité l’observatoire des tortues marines Kelonia, près de Saint-Leu. Et quelle chance nous avions, un guide pour nous tous seuls, qui a passé 1h en notre compagnie à circuler à travers les différents bassins, et surtout à répondre avec beaucoup de patience à toutes nos questions.

De mon point de vue, à savoir un grand intérêt pour les fonds marins, l’Aquarium de Saint-Gilles (si une journée est moins ensoleillée par exemple) vous permet d’en apprendre beaucoup : 2h30 environ m’ont été nécessaires pour en faire le tour. J’ai essayé d’identifier les poissons rencontrés dans le lagon, et d’en apprendre plus sur eux. Sinon, je pense qu’1h ou 1h30 peut s’avérer suffisant. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Il serait dommage de passer à l’Ile de la Réunion sans aller voir de plus près ses fonds marins. Et quoi de mieux que la plongée sous-marine pour découvrir ses merveilles. Une grande première pour moi : mon baptême de plongée à Saint-Gilles via le centre professionnel Bleu Marine. Une équipe très professionnelle, et surtout un moniteur très rigolo qui a réussi à me mettre à l’aise. Du coup, je me suis découvert une nouvelle passion. Je veux passer mon niveau 1 !

Mon prochain article sur l’Ile de la Réunion abordera le coté nature de l’Ile et le suivant, sa cuisine savoureuse.

Pour plus d’informations, allez consulter le site de l’Ile de la Réunion, une mine de bons plans.

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mercredi 29 octobre 2014

La Caciosteria


Il y a quelques années, en vacances en Italie, je me suis laissée entrainer dans ce restaurant au cadre enchanteur. Depuis lors, le rendez-vous est pris, et chaque année, je m'en vais satisfaire mon besoin de bonne cuisine italienne à la Caciosteria!

Tout dans la décoration me plait : les tables et chaises en bois blanc, les boites en métal, les anciens ustensiles de cuisine, les fruits, légumes, noix, paquets de pâtes sont utilisés pour décorer les tables. Vous trouverez également un présentoir à fromage à l'entrée du restaurant. Des produits de qualité, et des conseils avisés! Le restaurant dispose aussi d'une verrière, lumineuse à souhait en journée, intimiste et chaleureuse en soirée, chauffée au feu de bois.

Pour ce qui est de la cuisine : simple et savoureuse! De la bonne cuisine italienne, come a casa, généreuse et raffinée. Et le tout, avec un conseil et un service ultra sympathique. Bref, un endroit convivial et chaleureux où l'on se sent directement très bien! J'adore cet endroit, et si vous passez par là, n'hésitez pas à aller y déguster ce qui vous fait plaisir, tout est à conseiller!

Caciosteria dei due ponti, Via Ponte della Venturina a Pavana, 51020 Sambuca Pistoiese, Italia

lundi 27 octobre 2014

Clochette au pays des Merveilles


La couverture de cette bande dessinée est jolie, voilà la raison qui m’a poussée à la saisir entre mes mains. Une petite fée mutine, un dessin clair et net comme je les aime, et de belles couleurs chatoyantes. Je n’en demande pas plus!

Et puis le titre m’a plu aussi, Clochette au pays des Merveilles. C’est prometteur : Neverland versus le pays des merveilles, le monde des rêves versus le monde de la fantaisie et des fous. Moi qui suis une grande fan de contes, je suis impatiente de dévorer cette BD fantastique.

Après une heure sympathique passée en compagnie de Clochette et de ses amis, je vous livre ma première critique bande dessinée. Ne vous attendez donc pas à une analyse développée et poussée de cette œuvre. Non, je vous transmettrai simplement mon ressenti et mon feeling.

Il est vrai que j’aime lire des BD, plutôt comme passe-temps en vue de me vider la tête. Et Clochette y est parvenue. Les dessins m’ont enthousiasmée. Crisse, le scénariste et dessinateur, aime les héroïnes sexy et les mondes de légende. Fred Besson, coloriste, s’est associé à lui pour donner un look ‘cartoony’ à la BD, effet réussi!

Pour ce qui est de l’histoire, je suis un peu déçue. Il n’y a pas de grande surprise… En tout cas, le début me semble un peu naïf et prévisible. Les personnages incontournables d’Alice au pays des Merveilles y sont bel et bien présents, avec cependant une touche plus moderne pour les dessins. J’aime par contre le moment où les frontières des mondes viennent à s’ouvrir, et que l’on se retrouve dans un autre univers. Je n’en dirai pas plus, mais cette fin peut nous laisser présager une suite… pleine de beaux dessins magiques.

Une nuit à Londres, Clochette croit voir Peter Pan se réfugier dans une vieille librairie. Elle y entre à son tour, mais pas de Peter… Caché, le vieux libraire acariâtre l’observe, puis veut la chasser. Il prend un livre sur le présentoir et le referme sur la fée. Le livre n’est autre qu’Alice au pays des Merveilles… Voici Clochette projetée dans ce monde de doux dingues, où sa magie ne fonctionne pas. Seule Alice, qui vient aussi d’un autre monde, pourra l’aider…

J’ai aussi beaucoup apprécié la dernière partie de la bande dessinée. Cette annexe évoque des souvenirs entre le scénariste et le coloriste. Ils nous racontent comment ce projet a émergé et comment les mondes d’Alice et de Clochette se sont rencontrés.

Clochette au pays des Merveilles, tome 1, 64 pages, aux éditions Le Lombard, Hors Collection Le Lombard, est sorti le 26 septembre. Crisse et Pena. Prix : 10,60€.

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samedi 25 octobre 2014

Un sentiment plus fort que le peur de Marc Levy


Marc Levy, cet auteur à succès, nous offre un nouveau roman mêlant histoires d’amour, intrigues, meurtres et suspens. Une bonne recette qui fait vendre.

Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du Mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains. Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme. Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.

Il s’agit du quatorzième roman de Marc Levy, paru aux éditions Robert Laffont. On retrouve le reporter alcoolique et sarcastique, Andrew Stilman, créé dans ‘Si c’était à refaire’, pour cette nouvelle aventure. Angelo Marqueze nous berce de sa voix tout au long du roman.

Le récit commence par ‘Aéroport de Bombay, 23 janvier 1966, 3h du matin’. Ça m’interpelle, et pas qu’un peu. J’y étais il y a 5 jours exactement (quand j’ai commencé à écouter l’audiobook), et pour le moment, je suis encore en Inde. C’est bon, j’accroche. La suite, et vite !

L’histoire est à peine commencée que l’on entre déjà dans l’action. L’auteur a l’art d’alterner des phases de suspens palpitantes, avec des moments plus calmes ; qui sont malheureusement parfois creux et tirés en longueur. Des petites tranches de vie sont mises en exergue, tentant de faire ressortir une morale gentillette et facile sur l’amour, la mort et autres sujets bateau. Elles alternent avec des passages dramatiques qui tiennent en haleine, mais deviennent quelque fois pathétiques.

Mais rassurez-vous, tout est bien qui finit bien !

Je me suis ennuyée quelque fois, quand l’auteur nous parle de ses personnages et nous offre des descriptions redondantes : oui Andrew Stilman boit, du Fernet-coca, et si l’auteur ne l’a pas dit 50 fois … Je ne sais pas si c’est dû à l’audiolivre et que la perception est différente, mais ce roman m’a semblé assez lent.

Je dois cependant avouer que l’auteur pousse ses recherches dans les termes utilisés relatifs à l’alpinisme, ou dans ses recherches de toile de fond historique – qui deviennent parfois compliquées et … ennuyantes. Sans approfondir, l’histoire me semble tenir la route. Même si la profusion de personnages lors de certaines révélations m’embrouille parfois un peu – ou n’étais-je pas assez attentive ?!

Un sentiment plus fort que la peur, de Marc Levy aux éditions Robert Laffont. Livre de 440 pages, au prix de 21€. En audiolib, durée 8h45, au prix de 21,90€.

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vendredi 24 octobre 2014

BX Art – Flash’n’flash


La photo est une manière de s’exprimer. J’ai un bel appareil, mais je ne sais pas l’utiliser, cela me rend donc muette. Etant donné que je ne suis pas du genre à la fermer, j’ai décidé de pallier ce problème et d’apprendre les bases de la photographie. Entendez, je ne maîtrise vraiment rien, on part donc bel et bien en mission défrichage.

J’ai testé pour vous les nerfs de BX art, une ASBL située à … Bruxelles (noooon?! Siiii!) qui dispense entre autres des cours de photographie. En groupe, ou en individuel, une formation simple et rapide pour dégrossir le terrain, ou une formation plus poussée, en plusieurs modules. Voilà ce qu’ils proposent.

Dans une suite logique, ils donnent également des cours d’informatique et de vidéo. Mais ce n’est pas tout, n’hésitez pas à passer au numéro 60 de la rue de Laeken, du mardi au samedi entre 12h et 19h, pour y découvrir le concept store Flash’n’flash.

Mais c’est quoi?

Un shooting gratuit. Des designers proposent leurs créations vestimentaires, que vous pouvez acheter si vous craquez complètement. Mais vous pouvez aussi les essayer et vous faire prendre en photo. Alors, qui dit mieux?

Pour les dates des prochains cours, n’hésitez pas à visiter leur site.

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jeudi 23 octobre 2014

Mini guide illustré des arbres


Ce mini-guide est pensé pratique, par son format (il n’est pas mini pour rien) facilement transportable, et par la couverture en plastique qui le protège. Le ton est donné, c’est un guide à utiliser sur le terrain! Il paraît même qu’il y a un poster à l’intérieur.

La quatrième de couverture nous annonce:

160 espèces dessinées précisément, avec les détails de la feuille, du tronc, de la fleur ou du fruit

L’essentiel en quelques lignes pour identifier l’arbre: forme, fleurs, fruits et environnement

• Un poster pour comparer en un clin d’œil les arbres selon leur port

• Un protège-cahier en plastique pour emporter partout son mini-guide

J’ouvre le poster, petit, pratique et recto-verso. Mais je suis déçue, car moi qui n’y connais rien et qui ne suis pas super observatrice, quand on me met une série de dessins les uns à côté des autres, ben c’est juste une série de dessins les uns à côté des autres, avec les noms en dessous. Si on ne pointe pas les caractéristiques différenciant les espèces, je suis incapable de les distinguer. Mais je vais peut-être ouvrir le livre, il me semble que c’est à son tour de jouer son rôle.

Voyons voir… Ce guide commence par quelques pages d’introduction. De nombreux éléments sont donnés en vue d’informer le lecteur pour l’utilisation de l’ouvrage. On y parle de l’exploitation des arbres, la gestion actuelle des forêts (de manière très brève), qu’est-ce qu’un arbre, comment les identifier et pour finir les familles. Et tout cela en 8 pages !

On tourne la page et on entre directement dans le vif du sujet. Sur la page de droite, le dessin de l’arbre (précis disaient-ils en quatrième de couverture… on repassera. Je ne juge néanmoins pas la qualité du dessin qui est très beau), et sur la page de gauche, le nom commun et scientifique de l’arbre, sa description, ses fleurs et fruits et son habitat. Le dessin et les explications sont parfois regroupés sur une seule et même page. Les arbres sont classés par familles (en tête de page), et un index à la fin du guide vous permet de trouver plus rapidement ce que vous recherchez (à condition de savoir ce que vous recherchez).

Les explications contiennent de nombreux termes spécifiques, auxquels je ne suis pas familière. Ce n’est pas forcément gênant, c’est peut-être un ouvrage de vulgarisation, mais certains termes sont à apprendre. Et si vous avez ce livre entre les mains, c’est que vous souhaitez apprendre et découvrir. Il suffit juste de se familiariser avec ces termes, petit à petit, lors de vos sorties en forêt ou dans des parcs, voire même en ville. En effet, les 150 espèces d’arbres décrites dans ce guide sont parmi les plus courantes et les plus intéressantes, indigènes ou introduites, sauvages, plantées ou utilisées en sylviculture (le choix est donc laissé à leur propre initiative… et subjectivité?).

Pour conclure, je dirais que ce livre est intéressant. J’ai acquis quelques connaissances supplémentaires sur les arbres, mais je ne suis pas convaincue qu’il sera capable d’aider la novice que je suis à distinguer un type d’arbre d’un autre… à moins de beaucoup de pratique!

Le guide compte 192 pages, et coute 7,90€. Plus d’informations sur le site de Marabout.

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mercredi 22 octobre 2014

Un PVT ou un Working Holiday Visa en Australie


Un pvt, c’est quoi?

C’est un permis vacances travail, que l’on appelle aussi en anglais ‘Working Holiday Visa’, et qui permet à des jeunes de moins de 30 ans de se rendre en Australie (mais aussi en Nouvelle-Zélande, au Canada ou vers d’autres destinations) pour une durée de 12 mois. Ce pvt peut être prolongés de 12 mois supplémentaires si certaines conditions sont remplies (comme travailler 3 mois dans une ferme).

Concrètement, ça donne quoi?

A priori, ce procédé semble excellent, génial, fabuleux, merveilleux : partir un an en Australie, voyager, rencontrer plein de gens et se faire de l’argent facilement, que demander de plus? Mais très vite sur place, de nombreux pvtistes déchantent!

En effet, trouver un travail n’est pas une chose aisée. Nombreuses sont les personnes en recherche d’emploi, et rares sont les places disponibles. Les pvtistes sont donc parfois contraints d’accepter des salaires de misère pour des boulots pourris.

D’autres ont été prévoyants et ont mis de l’argent de coté avant d’arriver en Australie. Bon calcul, mais certains flambent tellement dans les sorties, l’alcool (ou autres), et se retrouvent sans un rond, sans avoir quitté pour autant leur auberge de jeunesse. Ils sont alors obligés de trouver rapidement n’importe quel boulot, sous-payé également.

Résultat, les pvtistes passent des mois à bosser, pour mettre une modique somme de coté, galérer, et finalement ne rien voir de l’Australie…

De plus, les auberges brassent rarement des Australiens, sauf peut-être pendant les vacances. Et souvent, les backpackers s’y regroupent par langue. Pas l’idéal pour perfectionner son anglais …

Est-ce finalement une bonne formule?

Je vous brosse un tableau assez noir du ‘Working Holiday Visa’. Mais rassurez-vous, d’autres s’en sortent bien mieux. Ils font du ‘Wwoofing’ ou 'HelpX', c’est-à-dire travailler dans des fermes en échange du gite et du couvert. Ils ne gagnent pas d’argent, mais au moins n’en dépensent pas non plus. Cela leur permet de fréquenter des locaux, de perfectionner leur anglais, et de découvrir des endroits magnifiques inconnus des touristes.

D’autres, plus intelligents ou débrouillards peut-être, osent sortir des grandes villes, et trouvent un boulot assez bien payé (entre 20 et 25 $/heure, voire même 30 $/h). Bon d’accord, ils bossent presque 50h par semaine, mais ce travail acharné leur permet après un, deux ou trois mois de dur labeur de dépenser leurs économies en voyage.

Alors mes amis, un bon conseil, sortez des sentiers battus, osez aller à la rencontre des Australiens, et votre expérience n’en sera que bénéfique. Vous éviterez galères, perte de temps et d’argent dans des villes bondées. Puis après tout, ce n’est que mon point de vue!

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mardi 21 octobre 2014

Le vieux qui lisait des romans d’amour


Luis Sepulveda est un auteur que j’ai découvert au cours de mes études. Bien souvent, les livres que j’ai été ‘obligée’ de lire dans le cadre d’un cours ne m’ont souvent guère passionnée. Mais cette fois, un auteur est parvenu à m’interpeller, de par son engagement politique et écologique.

Son premier roman, sorti en 1992, laissant transparaître très fortement ses engagements, fut un énorme succès. Il s’agit du roman Le vieux qui lisait des romans d’amour. Un roman touchant, qui oppose la vision des hommes de la forêt à celle des nouveaux arrivants souhaitant s’imposer, sans respecter la nature environnante. Mais heureusement, cette dernière reprend bien vite ses droits, et l’ordre naturel est respecté.

Antonio José Bolivar Proano est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d’hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivara découvert sur le tard l’antidote redoutable venin de la vieillesse : il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent de l’amour, le vrai, celui qui fait souffrir.

Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre au style naïf et plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.

Un roman court, mais qui prend son temps pour nous emmener à travers la forêt amazonienne, et nous en apprendre sur le respect des animaux et de leur environnement. Touchant, rempli d’anecdotes humoristiques, vous passerez grâce à ce livre un très beau moment !

Et je ne peux m’arrêter sans mentionner un autre de ses romans qui vaut le détour : Journal d’un tueur sentimental. Déjà le titre me parle, assez original.

Un professionnel ne mélange jamais le travail et les sentiments. Il exécute des contrats pour un chèque à six zéros, net d’impôts sans s’interroger sur les raisons de son commanditaire. Mais comment peut réagir un tueur qu’une belle Française laisse tomber?

Six journées d’une course mouvementée d’aéroport en aéroport, de la Turquie au Mexique, à la poursuite d’une cible étrange et fuyante, ou bien poursuivi par un amour tout aussi insaisissable.

Un texte parodique et drôle à l’usage de ceux qui n’ont jamais de doutes.

Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepulveda, 120 pages, aux éditions Seuil.

Journal d’un tueur sentimental de Luis Sepulveda et Jeanne Peyras, 145 pages, aux éditions Seuil.

lundi 20 octobre 2014

Port Stephens, la capitale australienne des dauphins


Port Stephens est une charmante petite baie située à plus ou moins 2h30 en voiture de Sydney, dans l’état de la Nouvelle Galles du Sud, où il est agréable d’y passer un week-end, voire plus. Le principal centre est Nelson Bay où se trouve la marina, mais il y a aussi la péninsule de Tomaree qui offre de superbes plages quasi désertes, son parc national et ses dunes.

Que faire à Port Stephens?

Une sortie bateau pour observer les dauphins (et les baleines de fin mai à octobre) est l’incontournable du coin. Je suis passée via Imagine Cruises dont l’équipage très sympathique est aux petits soins avec vous. Les avantages : un petit nombre de personnes sur le bateau, un prix abordable (28$ pour 1h30 de sortie en bateau et le dolphin watch), et un filet situé à l’avant du bateau où l’on peut s’installer. Petit conseil : quand le bateau redémarre pour rentrer au port, installez-vous dans le filet. D’accord, ça mouille un peu, mais les dauphins, assez joueurs, viendront vous saluer, et je vous assure que vous pourrez les voir de près!

Si vos gambettes vous démangent, partez pour une balade de seulement 1km jusqu’au Tomaree Head Summit Walk, vous en prendrez plein la vue. Mais attention, il faut compter 1h pour l’aller-retour, car cette vue à 360° se mérite!

Si vous souhaitez admirer du paysage sans avoir à faire trop d’efforts, rendez-vous au Gan Gan Lookout, comme son nom l’indique, c’est un point de vue et il est assez sympa.

Sinon, il y a également les dunes. Des dunes assez impressionnantes, où il est possible de faire un tour dans un 4WD (4 roues motrices, mais détrompez-vous, ce n’est pas un 4X4, mais un bus touristique qui est censé vous donner des sensations fortes). Je n’ai pas testé, le concept ne m’attirait pas trop. Il est aussi possible d’y aller en quad ou de faire de la luge de dunes (ça a l’air bien rigolo) ou tout simplement de s’y balader à pied. Au plus vous avancez, au plus la vue change, la balade vaut le coup!

Où dormir?

S’offrir parfois un petit moment de luxe et de détente? Je dis oui! Nous avons bien profité de notre séjour dans ce B&B fraîchement rénové, où les propriétaires des lieux sont aussi sympathiques l’un que l’autre, et vous dispensent de bons conseils sur que voir et que faire, en fonction de vos centres d’intérêt. Car cette baie, ils la connaissent comme leur poche et en sont fiers!

Le B&B compte trois chambres de deux personnes, aménagées avec goût, et une literie très confortable. Petit plus: deux des chambres disposent d’une baignoire (deux places) à bulles, quel bonheur! Nelson Bay Bed & Breakfast, environ 130$ la nuitée, petit-déjeuner compris.

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dimanche 19 octobre 2014

Flyering, un métier ingrat!


Distribuer des flyers, 3h par jour, 3 jours par semaine. Rien de très compliqué me direz-vous. Cependant, il faut une sacrée dose d’abnégation pour arriver à faire ce boulot. J’irais même jusqu’à dire que c’est un métier ingrat! Afin donc d’arrondir les fins de mois, je m’arme de courage et de mon plus beau sourire et me lance dans la rue à l’assaut des passants, afin de leur remettre la fameuse brochure de Noël!

Mais très rapidement je déchante. Différents types de passants te poussent à détester ce job : il y a ceux qui t’ignorent royalement et font comme s’ils ne t’avaient pas vu (alors que je suis bel et bien au milieu du chemin, de leur chemin), ceux qui te foncent dedans (par devant, ou derrière, un peu plus surprenant) car ils sont le nez dans leur portable, ceux qui te lâchent un pet immonde et puant en passant à tes côtés ou te soufflent leur fumée de cigarette dans la tronche, ceux qui ont peur de toi quand tu leur tends la brochure, ceux qui te répondent par une grimace de dégoût (quoi, elle est pas cool ma brochure?!), ceux qui t’écrasent les pieds avec au choix un vélo, une poussette, un skateboard ou un chariot, ceux qui te font une blague pourrie du genre tendre la main pour prendre la brochure et la retirer au dernier moment, ou ceux qui te l’arrachent carrément des mains (et le bras avec), ceux qui soufflent car c’est la deuxième fois qu’ils passent et que tu leur as déjà proposé avant (héhé, je ne suis pas physionomiste, et il y a tellement de monde qui défile), ceux qui s’arrêtent à côté de toi et tiennent un comité de famille. A tout ceux là : Je vous déteste!

Mais heureusement, il y a aussi ceux qui te rendent leur plus beau sourire, ceux qui te font un petit clin d’œil. Les plus surprenants sont ceux qui ont un regard de killer et qui finalement te décrochent un sourire à illuminer un ciel gris. Et même si tous ceux là ne prennent pas systématiquement la brochure, ce n’est pas grave, ils ont fait un signe!

Puis grâce à ce boulot, j’ai pu observer les gens sans vergogne. J’ai découvert des styles cool, me suis permis d’arrêter des gens pour leur demander d’où venait telle ou telle fringue. Et un petit hommage quand même à ce gentil monsieur, Tom, qui presque tous les jours venait taper 5 minutes de causette et m’amenait un coca!

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samedi 18 octobre 2014

Biographie de la faim – Amélie Nothomb


Commencé en 2006, le livre Biographie de la faim (sorti en 2004) n’avait pas réussi à me capter, à attiser ma soif de lecture. Je m’étais arrêtée en plein milieu, et l’avais abandonné sur mon étagère. Bizarre, moi qui adore en général les pépites annuelles de mon auteure belge préférée… Que s’est-il passé?

L’histoire semble pourtant prometteuse :

“L’auteur de Stupeur et Tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des Tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation.”

Huit années plus tard, je redécouvre dans ma bibliothèque ce roman inachevé. Je suis tenace, et ne supporte pas de rester sur un échec. J’ouvre donc ce roman à nouveau. Et là, quel délice, me voilà happée!

Ce roman traite de la faim, toutes les faims, ces désirs et curiosités qui nous poussent et nous motivent, nous font sortir de nous-mêmes pour aller encore plus loin.

Il m’aura fallu huit années pour atteindre la maturité et digérer ce texte si riche et brillant. Amélie Nothomb est parfois un peu ‘spéciale’ dans ses romans, et je n’adhère pas à 100% à ses réflexions et ses philosophies de vie. Mais ce que j’aime, c’est confronter son opinion à la mienne, mais aussi et surtout, l’ouverture d’esprit et la précision qu’elle offre. En général, je ne pousse jamais mes réflexions dans des retranchements aussi lointains et profonds. Amélie, si. Ce qui donne quelquefois des conclusions ‘tordues’ ou ‘bizarres’. Ce qui me plait chez elle, c’est ce second degré poussé à son extrême, et ses tournures de phrases raffinées, travaillées mais naturelles.

Car Amélie est une poète, elle joue avec les mots, les place côte à côte non seulement pour leur donner du sens, mais aussi pour les faire chanter, résonner. Ses métaphores et ses appositions d’adjectifs opposés m’enchantent à chaque fois et m’embarquent dans son univers unique!

Amélie, il me semblait bien qu’avec toi, je ne restais jamais sur ma faim, merci!

Biographie de la faim par Amélie Nothomb, 190 pages, publié chez Le Livre de Poche.

vendredi 17 octobre 2014

Massacres aux Iles Féroé


Les îles Féroé peuvent vous faire rêver ! Il suffit de taper le nom de ces îles dans Google pour tomber sur des images à couper le souffle. Des paysages grandioses, verdoyants, entre lacs et mer. Superbe. Cependant, si vous regardez un peu plus loin, vous tomberez également sur des images à couper le souffle… de par l’horreur qu’elles transmettent.

Cet archipel d’environ 50.000 habitants, situé entre l’Islande et l’Écosse appartient au Danemark (c’est une province autonome plus précisément). Il ne fait malheureusement pas partie de l’Union Européenne. Malheureusement, car des massacres s’y produisent. Des massacres de dauphins-pilotes et de baleines. Et à quel nom ? Celui de la tradition.

Et l’UE ne peut les interdire. “Les baleines-pilotes sont classées « strictement protégées » par la Convention de Berne (convention pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe), parce qu’elles sont sur la liste des espèces menacées de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Par conséquent, en laissant le massacre se poursuivre aux Féroé, le Danemark manque à ses engagements de signataire de la Convention de Berne. Ailleurs en Europe, l’espèce est sérieusement protégée et des mesures sont prises pour éviter sa capture accidentelle, notamment via les filets dérivants interdits depuis 2002 dans l’Union Européenne”. (Source :notre-planete.info)

Cette tradition culturelle, le Grindadrap, datant d’au moins 1584 pouvait être à l’époque ‘justifiée’ (même si je ne le cautionne pas, on va dire que je l’aurais toléré). En effet, les habitants de l’île, isolés, devaient subvenir à leurs besoins, et se nourrissaient entre autres grâce à la chasse à la baleine. Aujourd’hui, cette tradition n’a plus lieu d’être (l’île n’est plus isolée comme elle l’était à l’époque), et représente à mes yeux une pratique purement cruelle.

Chaque année, environ 1.500 dauphins-pilotes sont abattus dans ces îles. Ils sont rabattus via des bateaux de pêche dans une baie aux eaux peu profondes. Alors qu’ils n’ont plus aucune échappatoire, les pêcheurs restés sur terre les traînent à l’aide d’un crochet sur le bord et les tuent au couteau. A l’issue de cette pêche, la viande récoltée est partagée entre les habitants. Elle leur permettait autrefois de se nourrir pour plusieurs mois.

Je trouve aujourd’hui cette pêche encore plus cruelle, car les moyens mis à disposition, tels que des bateaux à moteur, des téléphones portables, ou encore des radars, permettent de rabattre les dauphins-pilotes beaucoup plus facilement qu’auparavant, ce qui d’après moi, rend ce massacre encore plus terrible.

En outre, je ne vois plus aujourd’hui l’utilité de cette chasse. En effet, comme mentionné plus haut, les habitants de l’île ne sont plus isolés, et ils bénéficient d’autres ressources pour se nourrir. De plus, la viande des grands cétacés contient beaucoup de mercure, ce qui rend cette viande impropre à la consommation.

Voilà, c’était purement et simplement un gros coup de gueule quant à des pratiques que je trouve inhumaines. Vous trouverez plus d’informations sur ce massacre sur le site web de Notre-planète.info ou de Sea Shepherd (organisation internationale à but non lucratif pour la protection de la faune et de la flore marine).

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jeudi 16 octobre 2014

Les aventures de Bob Tarlouze – Frank Andriat


C’est l’histoire d’un gamin pas trop comme les autres. En effet, son idole est la panthère rose, et il met un point d’honneur à s’habiller … en rose. Au grand désespoir de son père, qui lui aime le foot. Bob quant à lui, ne comprend pas quelle satisfaction l’on peut tirer à regarder des bonshommes courir après un ballon… Le seul moment où ces deux personnages se retrouvent et s’entendent à merveille, c’est autour du délicieux boudin-compote que prépare la maman de Bob.

Ce petit garçon est très curieux et éveillé. Najmah, sa nounou afghane, lui a permis une ouverture d’esprit qui étonne souvent les adultes. Cette curiosité le pousse également à essayer de résoudre de vraies enquêtes policières, dès l’âge de 15 ans, au collège, à la suite d’un horrible drame!

En effet, Monsieur Baratin, un prof comme personne n’aimerait jamais rencontrer dans son parcours scolaire, est retrouvé égorgé dans sa classe, le corps tourné vers la Mecque. C’est sans compter sur ses camarades de classe, mais aussi sur son sens de l’observation et son humour, que Bob parviendra à résoudre cette énigme rocambolesque.

Ce livre simple et amusant s’adresse aux jeunes de treize à cent treize ans. Il est très divertissant et se lit facilement. De nombreuses touches d’humour parsèment ce livre, et l’on s’attache forcément à ce personnage original. Un chouette cadeau de Noël pour les ados!

Les aventures de Bob Tarlouze - tome 1, de Frank Andriat, 160 pages, 10€, aux Keréditions.

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mercredi 15 octobre 2014

Eltham jazz food & wine festival


La scène musicale de Melbourne est quelque chose de très particulier en soi. Saviez-vous que les artistes de rue (chanteurs, musiciens, troubadours, …) doivent passer un test avant de pouvoir jouer dans les rues de la ville? Voilà pourquoi on peut y entendre de la musique d’une telle qualité.

Un festival de jazz a eu lieu le weekend dernier aux environs de la ville, à Eltham plus précisément, où l’on a pu entendre la crème de la musique disponible en ce moment, y goûter de délicieux produits locaux, et les meilleurs vins.

J’ai eu la chance de me déhancher sur de nombreuses représentations, et j’ai eu un coup de coeur pour le groupe ‘Kimba & Ryan’. La voix chaleureuse de la chanteuse a réussi à me faire voyager! Elle était accompagnée par son guitariste de mari. Ce duo est connu pour leurs interprétations uniques de standards du jazz.

Ils étaient accompagnés également par un batteur et un violoncelliste. Entre ballades et musiques dynamiques, j’ai passé un moment délicieux! Particulièrement quand un invité de 8 ans, Luca, est arrivé pour jouer de la batterie le temps d’une chanson. Incroyable talent!

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce groupe, n’hésitez pas à aller consulter leur site web.

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mardi 14 octobre 2014

Berko, soyez gourmands !


Un week-end à Paris : balades dans la ville, amis, concert, fête, un chouette week-end. Et une jolie découverte gourmande : Berko ! Des cupcakes beaux et délicieux ! Difficile de résister devant ce vaste choix.

Et quelle ne fut pas ma joie lorsque j’ai découvert que Berko a également ouvert un magasin à Bruxelles ! Ni d’une ni deux, je fonce jusqu’à la petite boutique située au numéro 5 de la rue Rollebeek dans le quartier du Sablon.

Je rentre et ‘wow’, des dizaines et dizaines de cupcakes remplissent le présentoir, un festival de couleurs ! Le plus dur étant de choisir : cupcakes myrtilles, speculoos, oreo, rose et j’en passe et des meilleurs. Heureusement, le petit format du cupcake vous permet d’en gouter plusieurs.

La gourmande que je suis a opté pour quatre cupcakes différents. Et je suis ravie, tous aussi délicieux les uns que les autres. De plus, ils se conservent même jusqu’au lendemain, au frigo, si vous ne voulez pas risquer la crise de foie. Rien que d’y penser, j’en salive encore ! Ils proposent aussi des parts de gâteau. J’ai gouté le ‘bounty’. J’ai été un peu déçue, il était très lourd et écœurant. Mais je ne m’avoue pas vaincue, je reviendrai goûter d’autres morceaux, je n’aime pas rester sur une note négative.

Autre point positif : la boutique est très mignonne, et l’endroit judicieusement choisit. Pour ne rien gâcher, l’accueil est aussi très chaleureux ! L’endroit possède également un espace tea-room afin de déguster ces merveilles sur place.

Pour avoir une idée des différents goûts de cupcakes proposés, rendez-vous ici. La boutique de Bruxelles est ouverte du lundi au samedi de 10h à 20h. Prix du cupcake : environ 2,50€.

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lundi 13 octobre 2014

La fréquentation des à-pics, de Catherine Charrier


Après L’attente publié en 2012, Catherine Charrier nous livre son deuxième roman, La fréquentation des à-pics, paru en mai 2013.

Ces histoires, c’est notre histoire, celle d’une femme qui chemine au bord du précipice. Filles, mères, maîtresses, ou simples passantes, les héroïnes de Catherine Charrier se retrouvent confrontées à une situation presque banale et pourtant déterminante. Moment de bascule que toute femme est amenée à connaître. Un regard croisé à travers la vitre d’un bus, un deuil, un ourlet mal repassé peuvent devenir cet à-pic, provoquer ce vertige, à partir duquel on sait que plus rien ne sera jamais pareil.

Ce livre est un recueil de nouvelles, 18 tranches de vie plus exactement. Des nouvelles, de longueurs variables, des années 60 à nos jours, traitant de la mort, de l’amour, de la naissance, de la maladie, des relations familiales, de coups de chance, de coups du sort, d’addictions. Des nouvelles qui brassent des souffles de vie, d’espoir ou de désespoir, des derniers souffles, des souffles courts et des souffles coupés.

Nous sommes tous concernés par ces souffles, que l’on soit aisé ou pauvre, en bonne santé ou malade. Des confidences ou des réminiscences nous tombent dessus, ces histoires nous touchent, car elles sont vraies, directes et puissantes. Souvent sans fioritures, elles nous sont livrées tout de go, afin de révéler les sentiments purs et les émotions qui émanent du plus profond de nous.

J’ai passé un très beau et bon moment avec ce livre, parfois dur, mais surtout plein de tendresse.

Aux éditions Kero, 224 pages, 16,50€.

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dimanche 12 octobre 2014

Ugly, un film bouleversant qui porte bien son nom!


Je rentre d’une magnifique expérience de travail de trois mois en Inde, à quelques 200 kilomètres de Bombay (anciennement appelée Mumbai). Et voilà que j’apprends la vision presse du dernier film de Anurag Kashyap, intitulé UGLY. Curieuse, j’y fonce!

Bombay. Mégalopole saturée, polluée, grouillante. Une fillette disparaît. En proie à des conflits personnels profonds, ses parents et leurs proches se rejettent mutuellement les responsabilités plutôt que de se mettre en devoir de retrouver la disparue…

Loin des sentiments rosés et des paillettes bollywoodiennes, le réalisateur joue avec les nerfs du spectateur dans un tourbillon de drames, de délinquance et de violence. Á travers ce portrait social au picrate, l’auteur ne semble rien vouloir travestir des scléroses vicieuses de la société indienne actuelle.

Et c’est le moins que l’on puisse dire. L’image que je me suis fait de la société indienne, avec ses figurants, est montrée telle quelle, sans aucune fioriture, parfois même de manière trop noire selon mon point de vue. Mais le milieu dans lequel les protagonistes évoluent s’y prête bien tout compte fait. Les failles de la police et la corruption, l’argent que les gens honnêtes gagnent difficilement et les tentations mises en place pour en gagner beaucoup plus facilement, la violence conjugale, la trahison entre amis ou au sein même de sa propre famille, la tromperie et la manipulation, des trafics divers et variés,… Voilà de tristes réalités qui sont monnaie courante en Inde, et très bien dépeintes dans ce film.

Ce thriller psychologique, très noir et violent vous ‘conte’ une histoire de famille et met en scène un homme (Rahul), un acteur qui essaye de percer, et son ex-femme (Shalini), qui est dépressive et se réfugie dans l’alcool et les médicaments. Kali, leur fille au caractère bien trempé, disparaît, et Shoumik (le nouveau mari de Shalini) est commissaire sur l’enquête. L’histoire est lancée. Mais ce n’est pas tout : chacun est tellement occupé à essayer de tirer profit de cette situation, ou tente de récolter les lauriers pour surmonter ses frustrations, que l’on a parfois tendance à oublier qu’une fillette de 10 ans a disparu.

L’administration indienne est aussi agaçante qu’ahurissante, avec cette scène que j’ai beaucoup appréciée, où l’on rigole de manière nerveuse tellement elle est absurde et joue avec nos nerfs: Rahul se rend au poste de police pour signaler la disparition de sa fille. Les policiers (présents au nombre de quatre, alors qu’un seul aurait été suffisant pour prendre la déposition) lui posent des questions sur son téléphone portable, ou d’autres questions inutiles et sans aucune importance, en négligeant l’élément important de cette rencontre, à savoir la disparition de la fillette.

Des flashbacks savamment dispersés tout au long du film nous permettent d’entrevoir les travers des protagonistes, qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit, de creuser leur personnalité, et surtout de relancer la surprise – et parfois la révolte, auprès de l’audience.

Ce film d’un peu plus de deux heures (pour un film indien, c’est court) mérite d’être regardé en version originale (sous-titrée bien sûr). Il vous permet d’entrer pleinement dans le joyeux bordel d’une grande ville indienne telle que Bombay. Des ‘tikki’, ‘adja’, ‘nein’ et autres mots savoureux, entendus de manière récurrente durant le film, vous permettent de vous sentir comme si vous étiez à Bombay en train de mener cette enquête effrénée!

Quelques mots sur le réalisateur

Nous voilà bien loin du Bollywood à paillettes, qui tombe dans la comédie musicale à n’importe quel moment. Anurag Kashyap, fait partie du cinéma indépendant, qui émerge en Inde, et il n’a pas peur de regarder son pays en face et le dévoiler tel quel.

Europalia India

Ce film a été diffusé dans le cadre de Europalia : c’est un festival qui, tous les deux ans présente l’essentiel du patrimoine culturel d’un pays, en mettant en scène toutes les pratiques artistiques : musique, arts plastiques, cinéma, théâtre, danse, littérature, architecture, design, mode, gastronomie…

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samedi 11 octobre 2014

L’école primaire alternative de Hurstbridge


C’est quoi?

Cette école alternative est située dans le cadre magnifique de Hurtsbridge, à une heure de Melbourne, dans l’état du Victoria. Cette école primaire est dirigée par les parents qui emploient aussi deux professeurs, et qui mènent ensemble les activités réalisées avec les enfants.

Alternative?

Cette école n’a rien à voir avec une école traditionnelle. Les parents souhaitent que leurs enfants apprennent, mais ils souhaitent également leur donner la liberté de vraiment choisir ce qu’ils veulent et ce qu’ils aiment faire.

Mais ne vous méprenez pas : il ne s’agit pas de jouer toute la journée! Les enfants (âgés de 6 à 12 ans) sont libres de décider s’ils préfèrent travailler leurs mathématiques ou lire durant leur journée d’école. Ils sont les possesseurs de leur propre savoir. Ils sont de même encouragés à développer leur créativité grâce aux instruments de musique ou au matériel de peinture ou de dessin disponible. L’école dispose également d’une nouvelle aire dédiée au théâtre. La communauté offre à l’enfant un environnement positif et encourageant afin qu’il développe sa curiosité naturelle et son désir d’apprendre. La coopérative a pour but d’impliquer les enfants dans leur apprentissage et de planifier leur horaire comme ils le souhaitent.

Dans cet endroit, il n’y a pas que les enfants qui apprennent. Les parents apprennent grâce aux enfants, mais aussi entre eux, grâce à leurs expériences partagées.

Une journée typique?

Il y a maximum 35 enfants dans cette école, de tous âges, qui apprennent ensemble. Ce petit nombre intimiste leur permet de sentir comme dans une grande famille.

La plupart des enfants et des parents arrivent vers 9h. Les enfants commencent à jouer alors que les adultes se réunissent autour d’une tasse de thé ou de café. Chaque jour, trois parents le matin et trois parents l’après-midi s’impliquent dans l’école et proposent chacun une activité en fonction de leurs propres compétences. Les enfants peuvent décider quel ‘cours’ suivre. Ils ont différentes sessions programmées tout au long de la journée. Entre ces activités, un moment dirigé par les enfants est dédié à les écouter. Ils expriment leurs émotions, racontent ce qui se passe dans leurs vies, quels sont leurs projets. Vers 15h, il est temps de rentrer à la maison. Les enfants doivent ranger et nettoyer un peu les pièces communes. Il y a également des poules qui demandent leur attention.

Certaines personnes extérieures interviennent parfois afin de présenter leurs projets aux enfants, ce qui les aide à développer leur imagination. Prenons l’exemple concret de Maytriy qui souhaite que les enfants soient impliqués dans son prochain livre. Elle leur a demandé d’imaginer comment cela se passerait si leur pays entrait en guerre. Elle fournit quelques explications aux enfants et leur demande ensuite d’écrire une histoire à ce sujet, avant de la partager devant la classe. Très instructif!

Une initiative de?

Cette école a été fondée en 1973 par une communauté de familles qui souhaitait donner une impulsion et créer une alternative aux écoles primaires classiques. Les parents des villages voisins ont collaboré avec des précurseurs de l’éducation de l’Université Latrobe afin de créer ce concept novateur.

Tout le monde peut contribuer à l’apprentissage et à l’éducation de ses enfants. Et les enfants méritent d’être entendus et de développer leurs propres passions. La passion est le centre de l’enseignement et de l’apprentissage!

Si vous souhaitez plus d’informations sur cette école, n’hésitez pas à consulter leur site web.

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vendredi 10 octobre 2014

Un spectacle inéVYtable!


Michèle Nguyen, née en Algérie d’un père vietnamien et d’une mère belge, a déjà sa place en Belgique dans le monde du conte. Elle était invitée l’an dernier au festival Tam Tam – le festival international de marionnettes et de théâtre visuel, à Saint-Paul à l’Ile de la Réunion, pour nous présenter son spectacle Vy, le prolongement de son spectacle précédent A quelques pas d’elle. Une performance autobiographique, où elle nous livre son enfance à travers les yeux d’une petite fille maladroite qui voulait devenir danseuse.

Laissez-vous porter par ce conte et entrez dans son univers très personnel et intime. Son enfance qui n’a pas toujours été rose… En effet, quand on est jaune, on n’est pas une bonne personne. Elevée par sa grand-mère raciste à la disparition de ses parents, la conteuse nous dispense des pépites de vie parsemées d’humour noir, où l’on rira jaune, mais quand même de bon cœur!

On grandit avec elle et sa compagne de jeu, une marionnette, au fil du spectacle. Elle nous parle de sa maladresse, de son besoin de silence, et surtout de sa passion des mots. Elle tombe – au propre comme au figuré – amoureuse et fini par prendre son envol. Car dans la vie, un désir ou un rêve peut nous aider à tout traverser.

Un superbe spectacle, poétique et chargé d’émotions, mais où l’humour est au rendez-vous! Les jeux de mots à profusion ne laisseront pas l’amateur de bons mots en reste. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle a remporté en France le Molière du meilleur spectacle Jeune Public en 2011! “C’est merveilleux son écriture, c’est fort”, est l’un des éloges entendus à l’issue de son spectacle.

Si vous souhaitez rencontrer VY, vous trouverez ici les dates de ses prochains spectacles.

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jeudi 9 octobre 2014

Révisez vos classiques avec les Karyatides


Madame Bovary

Ce n’était à priori pas le spectacle le plus ‘excitant’ du programme que proposait le Festival Tam-Tam, à l’Ile de la Réunion. Car comment adapter ce roman tragique et issu d’un monde aux mœurs bien différentes en théâtre de marionnettes à l’heure actuelle?

Dans un décor sobre et classe, les scènes se succèdent, et le décor se meut avec les personnages. La compagnie belge Karyatides a réussi avec brio à adapter le roman de Flaubert. La mise en scène donne un effet visuel incroyable et la façon de raconter permet au public de se laisser porter par l’histoire. L’ambiance créée par ces décors raffinés, et la gestuelle douce et efficace de la comédienne, ne font que renforcer ce sentiment. Un spectacle d’une beauté et d’une pureté extraordinaires!

Le Destin

Tout comme pour Madame Bovary, le travail des comédiennes de la compagnie Karyatides dans la gestuelle et la manipulation des marionnettes pour le spectacle Le Destin est subtil et délicat. Le décor reste très sobre, mais ne manque pas d’effets. Ce spectacle explore les possibilités plastiques et métaphysiques qu’offre le papier d’aluminium. Il est visuellement très beau, et réserve de jolies surprises. Cependant, le maître est parfois bien cruel avec sa marionnette!

Plus d’informations sur cette compagnie ici.

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mercredi 8 octobre 2014

Zebra, l’histoire de la vie


Tout d’abord, je vous situe le contexte du spectacle : le carde est très beau, on se trouve dans un café-bar, une des salles à disposition pour le festival Tam-Tam, et la lumière est tamisée. Une comédienne, timide, arrive. Elle sert quelques mains. Au bout de son doigt apparaît… un zèbre. L’histoire commence.

Une petite table. Dix doigts. Une femme. Une histoire d’amour touchante. Une tragédie pleine d’humour. L’histoire vraie de deux zèbres qui tombent amoureux au premier regard, d’un oiseau rose qui a son premier bébé et d’un petit enfant en manque d’amour maternel.

Imaginez une mélodie romantique et ce que vous allez obtenir, c’est une histoire qui est aussi absurde que réaliste. Juste comme la suite d’accidents que nous appelons la vie.

Dans le prolongement de la gestuelle, le visage de la comédienne exprime les mimiques du zèbre. On peut par exemple y lire le bien-être de manger de l’herbe, ou voir la crainte s’imprimer sur son visage, avec ses yeux qui bougent dans tous les sens.

Un spectacle tragi-comique de Bubat Théâtre (Israël) d’une vingtaine de minutes, pour les enfants à partir de 6 ans.

mardi 7 octobre 2014

Piccoli sentimenti


Piccoli sentimenti, c’est quoi? C’est un spectacle né de la rencontre de deux compagnies amies de longue date, l’une belge – le Tof Théâtre, l’autre italienne – El Teatro Delle Briciole. A la suite d’une expérimentation improvisée, ce spectacle impressionnant de douceur et de poésie a vu le jour.

Seule en scène, une marionnette guère plus grande qu’une main, se balade dans un décor organique joliment aménagé, fait de petites constructions en bois, qui laisse la part belle à de nombreuses surprises! Les deux marionnettistes – et musiciennes –, s’amusent à faire vivre à cette petite marionnette, tantôt curieuse tantôt têtue, des expériences riches en découvertes. Mais qui manipule qui au juste?

Le petit personnage découvre au fil de l’aventure différents sentiments, des petits sentiments, se baladant entre curiosité bien sûr, mais aussi peur, effroi, désir, déception, solitude, défiance, joie et émerveillement. Mais il s’agit également d’une découverte des sens, tels que l’ouïe, la vue et le toucher. Car des sens aux sentiments, il n’y a qu’un pas!

De la musique live souvent étrange, accompagnée de bruitages, aide les spectateurs à trouver et redécouvrir ces petits sentiments enfouis tout au fond de leur être. Un jeu de lumières savamment travaillé ajoute de la magie à ce spectacle qui réjouira les petits à partir de 3 ans, mais aussi les plus grands capables de se laisser entraîner dans cette histoire sans parole et merveilleuse.

Le public, surtout les enfants, était plus qu’enthousiaste. Des “Oooh, il est pas content”, ou des rires francs résonnaient dans cette salle intimiste où le spectateur et la marionnette étaient au plus près l’un de l’autre. Les rebondissements réguliers, mais surtout des petites choses simples, ont réussi à capter l’attention des enfants jusqu’au bout de ces 45 minutes, qui nous auront fait grandir ensemble. Ce spectacle tendre et humoristique a bien pris, et la magie a opéré.

Découvrez les dates des prochaines représentations, en Belgique ou ailleurs, du Tof Théâtre et du Teatro Delle Briciole.

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lundi 6 octobre 2014

Théodore, le passager du rêve


Une compagnie réunionnaise, le théâtre des Alberts, a réussi à me toucher en plein cœur avec son spectacle Théodore, le passager du rêve. C’est l’histoire d’une quête amoureuse rythmée par le flot de rencontres incongrues et surprenantes. Celle de Théodore embarquant un soir dans l’aventure de celui qui deviendra son futur compagnon de rail, la chouette Aristophane, chef de la gare des rêves. Embarqués dans le wagon magique, tous deux découvriront durant leur périple un univers fantastique, peuplé de personnages magiques et rocambolesques, tels qu’une machine à coudre ravaudeuse d’âmes ou un papillon gardien de phare.

Des comédiens polyvalents qui proposent de la musique et des bruitages live, mais aussi de la peinture, des jeux de lumières, un écran de cinéma et d’excellents effets visuels. Une succession de décors tous aussi beaux les uns que les autres, et créés sur le moment. Bref, un spectacle de marionnettes en carton valant son pesant d’or!

Plus d’informations sur la compagnie réunionnaise Le Théâtre des Alberts.

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dimanche 5 octobre 2014

Tam-tam, un festival qui résonne au-delà des frontières


Alors que l’été se termine petit à petit en Belgique, l’été pointe son nez à l’Ile de la Réunion. Mais cette île n’est pas seulement une destination de plage et de farniete; elle offre aussi de nombreuses activités à l’intérieur de ses terres, telles que randonnées, VTT, canyoning, vols en ULM ou hélicoptère, parapente, visites de jardins botaniques ou vanilleraies, j’en passe et des meilleures. Tous les ingrédients pour de merveilleuses vacances!

Mais redescendons le long de la Côté Ouest de l’île. La mer n’en constitue pas le seul attrait. En effet, les activités culturelles ne manquent pas! Le Festival Tam-Tam, festival international de marionnettes et de théâtre visuel, se tiendra du 6 au 25 octobre, à Saint-Paul, pour sa 5e édition.

L’an dernier, les artistes n’ont pas eu peur de nous faire découvrir leurs performances. Alors que le bien connu Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières se déroulait en Métropole, c’est dans un petit bout de France d’Outre-mer, à l’espace culturel Leconte De Lisle, que le festival Tam-Tam faisait écho. Ce festival qui se veut international – avec des compagnies réunionaises, françaises, belges, italiennes, israélienne et indienne – a généré un public familial, présent chaque jour en nombre, les spectacles affichants salle comble.

Ce festival Tam-Tam a offert à son public une série de techniques différentes, de la marionnette traditionnelle au théâtre d’ombres, en passant par des spectacles contemporains et innovants, mêlant danse et marionnettes. Tout cela pour dire que les spectacles de marionnettes ne sont pas réservés qu’aux enfants.

Le festival Tam-Tam, du 6 au 25 octobre 2014, à Saint-Paul, Ile de la Réunion.

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samedi 4 octobre 2014

Le cri du huard


En semaine, j’aime partager des moments entre copines, et pourquoi pas au théâtre pour une fois! Je propose donc à Flo de se joindre à moi pour assister au spectacle Le cri du huard sur le lac, à la tombée du soir de Philippe Vauchel au théâtre Le Public. On lit l’accroche sur le net :

Dresser la topographie universelle de nos petits intérieurs, de nos coins et nos recoins, de nos petits exils domestiques. Pourquoi? Pour y trouver notre vie seconde. Pas une seconde vie, non… La vie seconde. Celle qui vient après toutes nos premières vies (amoureuses, familiales, professionnelles,…). Celle qui crie, qui couine, qui brame,… Qui appelle le Grand Tout, l’Univers, le Cosmos! Qui dit : « Eh, les gars! Vous êtes là? Ouh-ouh…y a quelqu’un? »

De la vacuité des repas entre amis à la solitude du huard, de nos WC refuges à l’axe cosmique de la gravité, de nos organes qui vivent dans le noir au monde vu comme un spéculoos, Philippe Vauchel, le roi du théâtre intimiste, dirige ses jumelles sur nos intranquillités, nos burlesqueries, ces silences qui nous pincent le cœur et tous ces petits riens de l’existence qui finissent toujours par questionner l’universel… Il aime mettre sur le même pied des choses sublimes et d’autres douces et idiotes, et nous, on aime le regarder faire!

Regarder nos petits intérieurs à la jumelle, tout un programme!

Quand Flo va au théâtre, elle aime être assise au fond, intouchable, prête à s’éclipser discrètement si la pièce ne lui plait pas. Ici, au vue de la disposition de la salle, un départ même en douce aurait vite fait d’être remarqué. Le roi du théâtre intimiste, comme certains ont surnommé Vauchel, nous invite à nous installer dans son petit salon. Pour une entrée en la matière, ça commence fort. En effet, le comédien est au plus proche de son public, et s’adresse directement à lui. On peut même dire que le public fait partie intégrante du spectacle.

L’espace scénique se résume à une table basse ornée de quelques bibelots, et entourée de nos rangées de sièges, presque comme à la maison. C’est dans la « Petite salle » du Théâtre le Public que se déroule la pièce. Soit dit en passant, cette salle à toutes les allures d’une cave, mais ce n’est pas gênant, pour autant que l’on porte une petite laine.

Ce spectacle nous replonge tantôt en enfance, dans nos laboratoires de création, tantôt dans notre routine quotidienne, à travers nos peurs irrationnelles voire absurdes. Philippe Vauchel nous offre des jumelles pour décortiquer avec lui le monde, en voir ses travers, ou apprendre à le regarder tout simplement. Une réflexion tendre, burlesque et parfois grinçante.

Vous passerez un bon moment, je peux vous le garantir!

Le cri du huard, de Philippe Vauchel, au théâtre Le Public. Mise en scène et aide à l’écriture Jean-Michel Frère.

Du 05/09/14 au 18/10/14 (relâche les dimanches et lundis).

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